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Traiter les patients atteints de BPCO de manière ciblée
La Bronchopneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) devient la 3ème cause de mortalité mondiale.Très surprenant quand on considère le peu de connaissances de cette pathologie d‘origine principalement environnementale. Si le tabac est la cause principale du vieillissement prématuré et accéléré des poumons, la pollution atmosphérique en est la première cause mondiale.
Au cours de l’évolution de la maladie, environ 50% des patients vont présenter des épisodes aigus ou « exacerbation », se manifestant par des symptômes de bronchite auxquels peut s’associer un essoufflement nécessitant une hospitalisation. Faut-il donner systématiquement des glucocorticoïdes à ces patients BPCO hospitalisés ? Vive polémique autour de cette question depuis bientôt 30 ans avec autant d’études négatives que d’études positives. Pourquoi cela ?
Une meilleure connaissance du rôle des glucocorticoïdes
Jusque-là, on admettait les 2 principes suivants : l’inflammation des voies aériennes est toujours corticosensible, et tous les patients ont ce type d’inflammation. On sait maintenant que les glucocorticoïdes ont une action sur les symptômes bronchiques en détruisant les éosinophiles. Mais ce traitement ne marche pas chez tous les patients : certains vont développer une réponse plutôt « éosinophilique », d’autres non.
Le PHRC EO-drive va tester deux hypothèses chez des patients hospitalisés pour exacerbation de BPCO :
1- Seuls les patients ayant une inflammation éosinophilique, (donc à priori corticosensible) tirent parti d’un traitement par corticoïdes
2- La mesure sanguine du taux d’éosinophilie reflète de manière fiable ce qui se passe dans les voies aériennes.
Une étude en double aveugle
L’étude EO-drive débutera à l’automne 2019. Les patients hospitalisés pour une exacerbation de BPCO seront inclus s’ils n’ont pas reçu plus d’une dose de corticoïdes. Lors de la prise de sang réalisée en routine à l’admission, seule l’éosinophilie sera masquée et les patients recevront soit un placebo soit des glucocorticoïdes. Ni les patients ni les médecins qui les prendront en charge ne sauront ce qu’ils reçoivent. Un suivi à trois mois sera également recueilli.
Le Pr Arnaud BOURDIN a obtenu 1,1M€ du PHRC 2018 pour financer l'étude EO-drive. Les résultats sont attendus pour 2022.
Le critère de jugement principal de cette étude sera l’échec de traitement, défini à partir de la méthodologie « Delphi » par tous les investigateurs pressentis. Si l’hypothèse est avérée, seuls les patients avec un taux de 2% ou plus d’éosinophiles sanguins devraient bénéficier positivement du traitement par glucocorticoïdes. Ceci pourrait expliquer pourquoi la littérature est si controversée.
Une biobanque et une banque d’images seront constituées, et on peut donc espérer affiner encore nos résultats pour identifier les meilleurs répondeurs et les patients « à ne surtout pas exposer inutilement à ces traitements ». Il était particulièrement urgent de s’intéresser à cette pathologie sévère, mortelle, et source d’hospitalisations longues et dévastatrices. Les réanimateurs en ont une forte expérience.
Publié le 16/07/2019 - GM
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