Pasteur et le concept d'atténuation

Les vaccins vivants atténués

En 1879, Louis Pasteur alors à la pointe du progrès développa le premier vaccin vivant atténué artificiel. Il s’agit du vaccin contre le choléra des poules. Il était constitué de la même souche provoquant la maladie mais avec moins de virulence.

En 1881, il développa selon le même principe la vaccination contre le charbon des moutons. Il réalisa une épreuve publique cette même année en vaccinant 25 moutons puis en leur inoculant des cultures virulentes deux semaines après. Sur 50 moutons, les 25 moutons vaccinés résistèrent et tous les 25 moutons non vaccinés moururent.

Il énonça en 1881 le principe de la vaccination comme étant « des germes affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, de donner une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle. »  (6,8)

Le vaccin contre la rage

La vaccination contre la rage marque un tournant car il s’agit de la première application à l’Homme de ce nouveau procédé d’atténuation.

En Juillet 1885, Pasteur injecta pour la première fois le traitement contre la rage en post-exposition par la vaccination à l’enfant Joseph Meister mordu par un chien. Après une commission d’enquête internationale, l’efficacité du vaccin antirabique est confirmée (6,8).   

Pasteur ouvrit ainsi la voie de la vaccinothérapie. Les succès pratiques de la vaccination ont précédé la connaissance scientifique sur l’immunologie dans ce domaine.

Pasteurs - Vaccins
  • 19ème siècle : La France pionnière en matière de vaccination
  • De nos jours en France : Augmentation de la défiance envers les vaccins