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BAE, une application qui vous veut du bien !

Une application pour permettre aux sujets en détresse de rapporter leur état émotionnel, de faire face aux émotions difficiles grâce à des modules de méditation...

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Service : Urgence et Post-urgence psychiatrique

Les conduites suicidaires sont très fréquentes chez les adolescents, et c'est lorsqu'ils sont en souffrance et qu'ils ont le plus besoin d'aide qu'ils y accèdent le moins. Il existe en effet des barrières structurelles (distance géographique, coût, temps d'attente trop important) et personnelles (honte, peur, auto-stigmatisation …) pour accéder aux soins.

Comme les adolescents sont connectés à internet plus de 14h par semaine en moyenne, le smartphone apparaît comme un moyen naturel et efficace pour essayer de les aider lorsqu'ils ne vont pas bien.

L'équipe du Professeur Philippe Courtet a développé l'application smartphone bae avec des chercheurs, des psychiatres, des psychologues, des infirmiers, des sociologues, des ingénieurs, des développeurs mais aussi avec des adolescents qui ont guidés les chercheurs pour choisir les bonnes formulations et le design de l'application. Ce sont d'ailleurs les adolescents qui ont choisi le nom bae : "Before Anyone Else". L'équipe collabore avec le réseau de l'Association Suicide et Mal-Etre des Adolescents (ASMA), le Laboratoire d'Informatique de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIRMM), avec le soutien de la Fondation de France et de la Fondation FondaMental.

Cette application est conçue pour permettre aux sujets en détresse de rapporter leur état émotionnel, de faire face aux émotions difficiles grâce à des modules de méditation par exemple, et à solliciter leur entourage ou les professionnels de santé lorsqu'ils sont en crise. Il s'agit d'un outil complémentaire à leurs traitements habituels.

L'acceptabilité et la satisfaction de l'utilisation de bae par une population de 100 adolescents (12-17 ans) à risque de conduites suicidaires seront prochainement étudiées dans une étude clinique. À terme, cet outil devrait nous permettre une prévention plus personnalisée des conduites suicidaires.

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