Sylvain MARIE : Un technicien au service des thématiques du CRB !

Quelles sont vos missions au CRB ?

Je supplée à une thématique du CRB‑CHUM lorsque celle-ci est dans le besoin, principalement lorsque c'est un projet présentant une activité importante.

Je peux être responsable du projet ou simplement y participer. Il incombe à l'ingénieur ou au responsable de la thématique de vérifier que je sois bien habilité aux tâches qui me sont confiées.

Quelles sont les qualités demandées à un TEC ?

Il faut être organisé et veiller à vérifier les documents pour suivre les procédures propres à chaque thématique.

Quels sont les avantages et/ou les difficultés de ce type de poste ?

L'avantage est de pouvoir harmoniser et partager les pratiques entre les thématiques. De ce fait, il est plus facile de monter des projets transversaux sur plusieurs thématiques ou de mettre en place des projets avec une activité importante.

La difficulté est qu'il est nécessaire d'avoir une formation dans plusieurs domaines afin de mener à bien les divers projets.

« LE TEC DOIT ÊTRE POLYVALENT ET CURIEUX POUR S’ADAPTER AUX DIFFERENTS PROJETS » 

A quel projet d'envergure avez-vous participé dernièrement ?

J'ai participé au projet EPICOV qui étudie le taux de séroprévalence COVID 19 en France. Cette vaste étude, coordonnée par le ministère des Solidarités et de la Santé, permet de déterminer la proportion de personnes ayant développé des anticorps contre le SARS-CoV-2.

Cette enquête nationale a été réalisée uniquement dans 3 Centres de Ressources Biologiques en France dont celui de Montpellier.

Les participants ont été sélectionnés aléatoirement par l'Insee pour représenter l'ensemble de la population française. Les volontaires ont reçu un kit permettant de réaliser à domicile un auto-prélèvement avec le dépôt de quelques gouttes de sang sur un papier buvard.

Le CRB-CHUM a réceptionné 29 000 buvards sur 4 mois qu'il a fallu enregistrer, puncher, stocker, conserver avant leur analyse par l'Unité Inserm des Virus Emergents à Marseille. Ces données seront indispensables pour comprendre l'évolution de l'épidémie de COVID-19 en ce début d'année 2021 et y faire face dans l'avenir.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui souhaiteraient devenir technicien de laboratoire ?

Pendant les années d'études il faut en profiter pour multiplier les stages et accumuler les compétences, ne pas se « spécialiser » dans un domaine. Ensuite il faut rester curieux et ouvert à la nouveauté ! 

Bio express :
Né le 10/11/1995
2013 : Bac série Scientifique
2013 - 2016 : Licence – Sciences de la vie à Tours
2016 - 2017 : Licence professionnelle « Développement du médicament » à Créteil
2017 - 2019 : Technicien supérieur de laboratoire à l'Hôpital Henri Mondor et au Laboratoire Amylgen