Incontinence urinaire - Traitements

La rééducation périnéo-sphinctérienne ou comportementale est le premier traitement proposé en cas de fuites urinaires. En cas d'échec du traitement médical, un traitement chirurgical peut être proposé. Si vous souhaitez rencontrer un chirurgie gynécologique pour votre prise en charge, contactez le 04 67 33 64 52.

La rééducation

La rééducation périnéo-sphinctérienne est le traitement initial des incontinences urinaires d'effort

Elle est également recommandée en cas d'incontinence urinaire par impériosités ou mixte. Elle peut être associée à un traitement comportemental. Il a pour but d'adapter la consommation de liquides et de reprogrammer les mictions pour réduire progressivement les allers et venues aux toilettes.

 

 

Le traitement médical

Des médicaments peuvent être proposés en première intention ou après l'échec du traitement comportemental. Ils sont prescrits dans les cas d'incontinence urinaire par hyperactivité de la vessie ou d'incontinence urinaire mixte.

Après la ménopause et en cas de sécheresse vaginale, un traitement local vaginal par œstrogènes peut également être proposé. Il améliore la trophicité de la muqueuse vaginale et améliore l'incontinence urinaire souvent associée, même si cela ne constitue pas un traitement direct des fuites urinaires

Le traitement chirurgical

La décision d'opérer est prise par une équipe pluridisciplinaire (urologue, gynéco-obstétricien, médecin de rééducation, médecin traitant) en concertation avec vous.

Il existe différentes techniques chirurgicales dont le choix dépend du mécanisme de l'incontinence urinaire :

  • Mise en place de bandelettes sous-urétrales de manière définitive (implants de renfort) comme support de l'urètre pendant l'effort ;
  • Mise en place de ballons ajustables pour comprimer l'urètre à sa sortie de la vessie;
  • Injections péri-urétrales d'agents comblant ;
  • Mise en place d'un sphincter urinaire artificiel...

En cas d'incontinence urinaire par hyperactivité de la vessie et après échec d’un traitement médicamenteux bien conduit, d’autres techniques très spécifiques, qui nécessitent l’avis d’un urologue ou d’un gynécologue obstétricien, peuvent être proposées :

  • une neuromodulation des racines nerveuses sacrées ;
  • des injections de toxine botulique dans le muscle vésical.