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Etude EndoHAD
Titre: Les origines développementales de l'endométriose
Investigateurs: Alexandra Alvergne, Noemie Ranisavljevic
L'endométriose est une pathologie fréquente affectant une femme sur 10, caractérisée par le développement ectopique de l'endomètre, pouvant entraîner des douleurs et/ou une infertilité. Cette pathologie est principalement déterminée par des facteurs héréditaires, mais elle est également sensible aux influences environnementales, telles que l'âge du début des règles ou l'exposition à des substances chimiques qui modifient le système endocrinien. Des études récentes ont mis en évidence que l'endométriose est plus fréquente chez les femmes ayant des distances ano-génitales (AGD) relativement courtes, et que la sensibilité à la douleur est étroitement liée aux niveaux adultes de testostérone (T) ou d'ocytocine (OT).
Objectif principal : Comparer les distances ano-génitales entre un groupe de femmes atteintes d’endométriose de stade III ou IV (Groupe ENDO +) et un groupe de femme sans endométriose confirmé par cœlioscopie (ENDO -).
Objectifs secondaires : Comparer entre les 2 groupes le taux de T basal sanguin, les variations du taux de T sanguin avant et après une vidéo stimulant l'empathie, le taux d'OT basal dans la salive et les variations du taux d'OT dans la salive avant et après une vidéo stimulant l'empathie. Évaluer la valeur discriminante de la distance ano-génitale dans l’endométriose. Évaluer et comparer la douleur pelvienne dans les 2 groupes entre J2 et J5 après le début du cycle menstruel. Pour le groupe ENDO + :
· évaluer la qualité de vie des patientes entre J2 et J5 après le début du cycle menstruel.
· corréler la douleur ressentie au cours des 4 dernières semaines, aux marqueurs hormonaux (DAG, T, OT).
Objectifs de l’étude ancillaire : Comparer entre les 2 groupes le taux de dihydrotestostérone basal (DHT), d’androsténedione basal (AND), de dehydroepiandrosterone basal (DHEA), d’estrone basal (E1), de 17 betaestradiol basal (E2), de progestérone basal (P4), dans le sang.
Nous avons le plaisir de vous informer de la collaboration d’EndoFrance avec le CHU de Montpellier dans le cadre d’un projet de recherche.
En effet, le CHU de Montpellier va réaliser une étude préliminaire sur l’analyse génétique des formes héréditaires d’endométriose. Ce projet fort intéressant pourrait à terme permettre le développement de nouveaux traitements plus spécifiques et une amélioration de la prise en charge de la maladie.
Si participer à cette étude vous intéresse et si vous répondez aux critères de sélection, envoyez un mail à endometriose@chu-montpellier.fr en précisant que vous avez vu cette information sur notre site internet.
A noter : les familles qui ne sont pas dans la région de Montpellier peuvent aussi participer !
Merci de votre intérêt et de votre engagement, c’est à votre tour de faire avancer la recherche.
Ensemble « Sortons la maladie de l’ombre » !