Traitements Médicaux

Comment l'endométriose peut altérer la fertilité?

Il n’y a pas « UNE » endométriose, mais « DES » endométrioses. Il n’y a donc pas « UNE » prise en charge thérapeutique mais « DES » prises en charges qui seront adaptées à chaque patiente. Notre équipe prend en charge les patientes à chaque étape, du diagnostic au suivi post-traitement. Pour prendre rendez-vous avec un spécialiste, vous pouvez contacter le 04.76.33.64.52.

Il n’y a pas « UNE » endométriose, mais « DES » endométrioses.

  • Les atteintes peuvent être différentes d’une femme à l’autre.
  • Les symptômes peuvent être différents sans corrélation entre leur intensité et la taille des lésions.
  • Certaines patientes présenteront des difficultés à concevoir (30 à 40%), d’autres non (60-70%).

Il n’y a donc pas « UNE » prise en charge thérapeutique mais « DES » prises en charges qui seront adaptées à chaque patiente.

Une fois installée, l’endométriose est une maladie chronique inflammatoire qu’il est difficile d’éradiquer.

Il existe cependant plusieurs traitements pour soulager les symptômes et les douleurs liées à l’endométriose et empêcher l’évolution de la maladie et la formation de nouvelles lésions. 

 

Stopper l’évolution de la maladie : les traitements hormonaux

Il s’agit d’une maladie hormonodépendante. Afin d’arrêter l’évolution de la maladie, l’idéal est de bloquer les cycles menstruels (le plus souvent en bloquant les règles). Ceci permet :

  • d’éviter le développement de nouvelles lésions à partir de l’endomètre (plus de migration des cellules endométriales pendant les règles)
  • d’éviter que les lésions déjà implantées en dehors de l’utérus ne saignent (pas de saignement = moins d’inflammation et donc moins de douleurs).

Les seuls traitements capables d’agir sur le cycle menstruel sont les traitements hormonaux, de préférence en continu : pilules, anneau vaginal, implant sous cutané, patchs, stérilets hormonaux et analogues de la LHRH (= ménopause artificielle) en dernière solution.

 

Diminuer l’inflammation liée à la maladie

  • Prendre des anti-inflammatoires
  • Adopter une alimentation type méditerranéenne (en favorisant les fruits, les légumes, les omegas 3 (poisson, huile d’olive) et en diminuant les oméga 6, les viandes rouges, les aliments frits et les produits laitiers)
  • Pratiquer une activité sportive ou des exercices régulièrement
  • Arrêter de fumer.

Agir sur les douleurs neuropathiques secondaires

  • Antalgiques : AINS, doliprane, Acupan et autres…
  • Neuro stimulation transcutanée : TENS
  • Ostéopathie : mésothérapie, fasciathérapie
  • Rééducation
  • Activité physique.

Agir sur les émotions, le vécu de la maladie…

  • Relaxation : hypnose, yoga, méditation pleine conscience, relaxation...
  • Psychothérapie : recommandé dans la prise en charge de toutes les maladies chroniques et douloureuses, permet de se redonner confiance en soi et d’affronter la maladie.
  • Adhésion à des associations (ENDOFRANCE, , ENDOMIND,…)
  • Assister à des ateliers sur l’endométriose: Au CHU de Montpellier, une équipe composée de différents professionnels de santé et de patientes experts, tous sensibilisés à l’endométriose et au retentissement qu’elle peut avoir sur la vie des patientes. Ce programme s’adresse à toutes les patientes atteintes d’endométriose, désireuses d’information, d’aide en plus de leur suivi gynécologique. Pour en savoir plus sur les ateliers, consultez la page Mieux vivre avec son endométriose.

Association Endofrance

EndoFrance est agréée par le ministère des solidarités et de la santé depuis septembre 2018. Depuis plus de 20 ans, elle soutient, informe les personnes atteintes d’endométriose et leur entourage, mène des actions de sensibilisation et agit avec les pouvoirs publics et les professionnels de santé pour améliorer le parcours de soins et réduire le délai diagnostique. EndoFrance finance aussi la recherche médicale sur l’endométriose.

Pour en savoir plus, consultez le site internet de l'association.

Présentation de l'association Endofrance