Diagnostic
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Quels sont les symptômes d'un cancer de l'endomètre?
- Des saignements vaginaux chez les femmes ménopausées
- Des saignements anormaux chez les femmes non ménopausées : en dehors des périodes de règles ou abondants lors des règles
- Des pertes blanches, aussi appelées leucorrhées., chez les femmes ménopausées
Ces symptômes ne sont pas spécifiques du cancer de l'endomètre. En cas de signes d'alerte, consultez un professionnel de santé.
Comment est établi le diagnostic de cancer de l'endomètre?
Le diagnostic peut se faire au CHU de Montpellier.
Il vous sera prescrit dans un premier temps une échographie pelvienne. Cela permettra de rechercher un épaississement de l'endomètre. Chez la femme ménopausée, cette couche doit mesurer moins de 5mm (si pas de prise de traitement hormonal substitutif de la ménopause).
Il sera ensuite indispensable de réaliser une biopsie de l'endomètre. Il existe deux techniques différentes:
- la biopsie à la pipelle de Cornier : réalisée en consultation. Elle peut être difficile chez les patientes ménopausée car l'orifice externe du col de l'utérus a tendance à se fermer
- l'hysteroscopie curetage : ce geste est réalisée en cas d'échec de la biopsie à la pipelle de Cornier ou en cas de biopsie non contributive. Elle est réalisée sous anesthésie générale ou rachianesthésie. Elle consiste à introduire une caméra dans l'utérus pour voir s'il y a des anomalies et réaliser des prélèvements. Cette intervention dure 10 minutes environ et les suites opératoires sont simples.
Les résultats anatomopathologiques sont disponibles dans la plupart des cas 15 jours après le prélèvement.
Comment est déterminée l'étendue de la maladie?
L'examen de référence est l'IRM pelvienne. Selon les cas, on vous proposera également un TEP scanner pour recherche des lésions à distance du pelvis.
La consultation infirmière d’annonce
Cette consultation personnalisée vous est proposée après la consultation médicale d’annonce de diagnostic ; elle vient en complément et en accompagnement.
Elle doit vous permettre d’être mieux informée sur votre maladie et votre traitement, d’instaurer un dialogue autour de l’annonce de votre maladie, d’identifier avec vous des problèmes liés aux conséquences de votre maladie et de vous présenter nos partenaires de soins si vous le souhaitez (soins de support comme l’assistante sociale, la diététicienne, le psychologue, le kinésithérapeute, les associations…).
Ce temps d’écoute, d’information et de soutien va amener l’infirmière à reformuler, réexpliquer, à compléter les informations reçues.